La boxe de l'homme ivre est un des styles de Kung Fu dont les gestes ont été inspirés par une personne ivre. Ses mimes exagérés, ses brusques changements de rythme, ses déséquilibres et ses chutes volontaires, en font une pratique très déstabilisante pour l'adversaire.
La boxe de l'homme ivre est très complexe par ses acrobaties, et surtout par la sensation d'ivresse que doit ressentir le pratiquant.
A la fois esthétique et efficace, cette boxe si ce n'est du côté artistique, reste dans un cercle fermé, et est très peu diffusée.
La boxe de l'homme ivre, dans son expression de combat, peu comporter plusieurs styles et plusieurs enchainements (ou Tao lu) bien distincts selon son courant (c'est-a-dire, Shaolin du Nord ou du Sud ou encore d'autres courants qui n'ont pas forcement de lien avec Shaolin), et chacun de ces styles représente le style de combat adopté par un des grand maitres de cette boxe, Avec ses spécificités et ses spécialités.
Les maitres de référence sont appelés les huit immortels, ils ont existés et sont des héros de la culture chinoise populaire et traditionnelle.
La grande particularité de ce style est de trouver sa force, son courage et sa capacité de faire très mal dans la faiblesse du pratiquant, par l'utilisation du déséquilibre de son propre corps, et la non résistance aux saisies de l'adversaire ainsi que par l'identification à une personne ivre (on chante en titubant, on tient des propos incohérent, pour désorienter l'autre). L'histoire ne précise pas si tous les maitres étaient alcooliques, en revanches on les décrit soit comme poètes, voyageurs, sages. L'un était une femme, sont style est très gracieux et laisse la part belle aux techniques de clé et autres luxations (de toutes les articulations sans exception). Un autre maitre était handicapé, il avait un pied bot est marchait avec une canne. Son style est basé sur le déséquilibre et les techniques de combat et de maîtrise au sol. Ce style, considéré comme semi-interne. |
